[Revue n°69] Ctrl + Alt + Suppr - Bertrand Puard

Editeur : Casterman 

Nombre de pages : 312

Date de parution : 19 juin 2019

Prix : 16 €

Résumé :

Ce n'est pas à eux de rebooter le système. 

C'est à nous. 

Zéphyr, seize ans, se soucie peu de la marche du monde. Or sa grand-mère l'a désigné comme le digne héritier d'Arsène, une agence hors norme spécialisée dans le cambriolage. 

L'objectif d'Arsène ? Mettre à jour l'influence d'Ananta, un immense empire technologique qui diffuse de fausses informations à travers le monde, marchande avec la sphère politique, manipule la pensée des gens. 

Au moment où cette histoire commence, tous les yeux sont tournés vers les écrans : le ministre de l'écologie donne une conférence exceptionnelle et s'apprête à révéler un grand secret qui lie Ananta et le gouvernement français. Après ce discours, rien ne sera plus comme avant. 

Ce que j'en ai pensé :

Je tiens à remercier de tout cœur la maison d’édition Casterman pour l’envoi de ce livre !

Hello tout le monde ! 

J'espère que vous avez passé une bonne journée ! 

Aujourd'hui, je reviens avec la chronique d'un livre original qui n'a pourtant pas réussi à me séduire. 

Le résumé est intriguant, bien qu'il laisse planer un certain mystère sur le chemin que prendra l'histoire au cours de la lecture. Je ne savais pas très bien à quoi m'attendre, mais je me suis laissée tenter par ce bouquin. 

J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire. J'ai eu le sentiment que celle-ci commençait trop vite et que les événements s'enchaînaient trop rapidement. Je n'ai pas apprécié cette précipitation. J'ai trouvé que cela éclipsait la douleur de Zéphyr au moment du décès de sa grand-mère. Cela donnait l'impression que le jeune garçon passait à autre chose, comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé. 

Je n'ai pas accroché à l'histoire qui pourtant avait du potentiel. Il était facile de prédire les événements qui allaient se produire, ce qui enlevait une part de suspense au récit. Le thème de celui-ci ne m'a pas plu plus que ça et j'ai eu du mal à terminer le roman. 

Les personnages sont nombreux et jouent tous un rôle important dans l'histoire. Néanmoins, je ne me suis pas beaucoup attachée à eux. Ces adolescents sont très doués dans le domaine de l'informatique, ce qui mène parfois à penser qu'ils sont plus âgés que le laisse suggérer l'auteur. 

Comme vous avez pu le deviner, je n'ai pas été conquise par cette lecture. 

La note que je lui donne :

3/5

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[Revue n°68] La loi du plus fort - Luc Blanvillain

·       Editeur : Casterman·      

 Nombre de pages : 384·       

Date de parution : 3 juillet 2019·       

Prix : 16 €

Résumé :

Rien n’est dû au hasard,

surtout pas cette histoire.

Léna voue une admiration sans faille à son grand frère, Martin. Or cet été, Martin rentre à la maison et ne va vraiment pas bien : il vient de quitter le boulot auquel il croyait tant. Sur un coup de tête, une rencontre imprévue, le frère et la sœur partent tous les deux au fin fond de l’Hérault avec une jolie inconnue, Zoé, dans la maison de son oncle mort récemment. Histoire de se remonter mutuellement le moral, et de vivre des vacances un tant soit peu excitantes…

Mais passé l’excitation du départ, Léna ressent un profond malaise : quelles étaient les intentions de Zoé en les embarquant dans sa vie ? Quel secret abrite le maset de son oncle ? Et qui est cet homme qui rôde dans la forêt depuis leur arrivée ?

Ce que j’en ai pensé :

Je tiens à remercier de tout cœur la maison d’édition Casterman pour l’envoi de ce livre !

Hello hello !

Comment allez-vous ? Moi, super ! J’ai passé une excellente journée auprès de petits bouts adorables. Et, le meilleur, c’est que je suis confortablement assise dans le fauteuil afin de vous écrire cette chronique. Tout ça en buvant un bon thé bien chaud. Que demander de mieux ?

« La loi du plus fort » est un livre rempli de rebondissements et d’émotions. Le lecteur se fait mener par le bout du nez grâce à l’excellente plume de l’auteur. L’histoire est prenante dès les premières pages, des questions ne bousculent à l’intérieur de notre crâne et l’on se demande comment est-ce que tout cela se terminera. Les mots sont biens choisis, les phrases sont bien tournées, le texte se lit facilement. Pour moi, c’est le gros plus du bouquin.

Les personnages sont originaux et possèdent chacun un trait de caractère particulier. Martin est un garçon attachant. Sa tristesse fait mal au cœur et l’on a envie de le prendre sous son aile, de lui dire que tout passe avec le temps, qu’il faut être patient. Léna est un jeune fille adorable, prête à tout pour remonter le moral de son frère. Je me suis souvent identifiée à elle. Zoé est très difficile à cerner, je dirais même qu’elle est mystérieuse. Il n’est pas toujours aisé de savoir si ce qu’elle dit ou pense s’avère vrai ou non.

L’histoire se tient et est bien ficelée. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance qui se dégageait de ma lecture. Celle-ci pouvait à la fois être joyeuse, tendue ou encore glauque. Je ne me suis pas ennuyée, bien qu’il est arrivé que certains passages soient un peu longs.

J’ai apprécié cette lecture grâce à laquelle j’ai passé un bon moment.

La note que je lui donne :

4.5/5

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[Revue n°67] L'année des pierres - Rachel Corenblit

·       Editeur : Casterman

·       Nombre de pages : 432

·       Date de parution : 21 août 2019

·       Prix : 16 €

Résumé : 

Dix jeunes bloqués dans un bus en plein cœur de la guerre, face à un choix qui les changera à jamais.

Israël, décembre 1987.


Lors d’un voyage de découverte, un bus de lycéens français est attaqué par des Palestiniens de leur âge, qui lancent des pierres. La première Intifada vient de commencer.


Les ados dans le bus, ce sont Daniel, Christophe, Rose, Lucille, Jeremy, Sonia, Amir, Benjamin, Anna et Anaïs. Dix jeunes gens loin de leur pays, de leurs parents, tous un peu perdus. Ils ne soupçonnaient pas le conflit dans lequel ils se retrouvent embarqués. Ils vont traverser ensemble l’année la plus intense de leur vie.


Ce que j’en ai pensé :

Je tiens à remercier de tout cœur la maison d’édition Casterman pour l’envoi de ce livre !

Hello tout le monde !


Waw… Ca fait tellement longtemps que je n’ai plus entretenu mon blog de chroniques ! Je m’en veux beaucoup. Je l’ai laissé prendre la poussière durant de longs mois. Du coup, je me rattrape ! Je reprends les choses en main et j’écris plusieurs chroniques que je publierai tout au long de la semaine.


Cette année, c’est ma dernière année d’étude avant d’être diplômée (enffffiiiin). J’ai tellement hâte didju ! Je pourrai enfin souffler un peu et prendre du temps pour lire tous les livres que je veux sans culpabiliser de ne pas avancer dans mon travail. Car, oui, les études c’est chouette, mais qu’est-ce que ça prend du temps et de l’énergie. Cette année fut horrible, vraiment, j’avais hâte qu’elle se termine. Et voilà qu’on est reparti pour une autre…


Bref. Le but de cette chronique n’est pas de me lamenter sur la souffrance que je peux ressentir durant l’année (comment j’exagère…), mais de vous parler de ce magnifique bouquin que j’ai eu l’occasion de lire pendant les vacances.


Tout d’abord, l’histoire est belle, bien écrite et elle nous tient en haleine du début jusqu’à la fin. La plupart du temps, on stresse, on se demande ce qu’il va se passer, on imagine les pires scénarios possibles et inimaginables. Puis, on se rend compte que les pages se tournent toutes seules et avec une grande facilité. Le temps semble ne pas s’écouler, alors que la vie des personnages défilent sous nos yeux. On retient son souffle, on soupire, on retient ses larmes. En d’autres termes : quelle aventure !


Les personnages sont touchants. On apprend à les connaître de mieux en mieux au fur et à mesure de l’histoire. On s’attache à certains, on se méfie d’autres mais, surtout, on les voit grandir et on ne peut pas rester impassible face à ce qu’ils sont en train de vivre.

Je vous recommande grandement de lire un jour cette histoire.


La note que je lui donne :


5/5

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